L’HISTOIRE – TOMBER POUR MIEUX S’ÉLEVER

L’automne est cette saison suspendue, un instant figé entre l’ascension et la descente. Les feuilles quittent les branches, portées par le vent avant de toucher terre. La Chute, c’est cet entre-deux, ce moment fragile où tout peut encore basculer.

Dans la mythologie, Icare s’est brûlé les ailes en voulant s’approcher du soleil. Il a chuté, non pas par erreur, mais par excès de liberté. Cette collection raconte cet instant, où l’ambition flirte avec la limite, où l’on prend des risques, parfois au péril de l’équilibre. C’est une ode à celles et ceux qui osent, qui avancent malgré tout, qui tombent et se relèvent.

À travers des pièces pensées pour durer, conçues dans une démarche responsable et éthique, LYRIS capture cette tension entre le mouvement et l’arrêt. Un vestiaire libre, inspiré des contrastes et du cycle des saisons, où chaque vêtement devient une empreinte du temps qui passe.

UN VESTIAIRE – ENTRE STRUCTURE ET LIBERTÉ

Chaque pièce de La Chute est une réflexion sur la transformation, le passage d’un état à un autre. Des coupes qui jouent avec le volume, des matières issues du passé qui trouvent une nouvelle vie, des détails qui racontent une histoire.

  • Le pantalon upcyclé – Héritage et modernité

Fabriqué à partir de tissus dormants de la Garde Républicaine française, ce pantalon porte en lui un fragment d’histoire. Sa teinte marron évoque la terre, l’ancrage, mais aussi la mutation des couleurs automnales. Avec une coupe inspirée du vestiaire masculin et une ceinture élastique aux influences urbaines, il brouille les codes, réinvente la silhouette et accompagne chaque mouvement avec fluidité.

  • Les sweats ICARE – La chute comme symbole

Icare chute, mais son élan demeure. Deux sweats – l’un beige, l’autre gris – viennent incarner cette idée. Sur le dos, une silhouette en plein vol, suspendue entre ciel et terre. Une métaphore imprimée sur du coton épais, pensé pour durer et accompagner celles et ceux qui, comme Icare, suivent leur propre trajectoire. Sur chaque pièce, un texte invite à se réapproprier son propre chemin, à s’affranchir des limites.

Chaque vêtement de La Chute est un dialogue entre le passé et l’avenir, entre l’ancrage et l’envol. Parce qu’une mode éthique ne se limite pas à la fabrication responsable, elle est aussi une manière de penser, de raconter des histoires et de questionner notre rapport au monde.

UN PARIS ENTRE RÉALITÉ ET CLICHE

Paris. Une ville qui ne tombe jamais, mais qui vacille constamment entre tradition et modernité.

Une femme, une allure affirmée, une posture à la fois libre et ancrée. Elle incarne la dualité de cette collection : un mélange de force et de légèreté, d’audace et de retenue. Dans les rues parisiennes, elle évolue comme Icare, portée par le souffle du vent, mais consciente du sol sous ses pieds.

Une 2CV bleu flash, anachronique et pourtant terriblement actuelle. Un clin d’œil à la nostalgie, à l’histoire qui nous précède et qui influence nos pas. Cette voiture emblématique, décalée dans cet univers, devient un symbole du lien entre héritage et réinvention.

La Tour Eiffel en arrière-plan, non comme un décor figé, mais comme un point de repère. Une ancre visuelle dans un monde en mouvement, un élément qui rappelle que, malgré toutes les chutes, il existe toujours une structure sur laquelle se reconstruire.

Dans ce shooting, chaque élément raconte un fragment de La Chute. Une histoire qui n’est pas seulement celle d’une collection, mais celle d’une manière d’être.

ET LA MODE ÉTHIQUE DANS TOUT ÇA ?

Parce que créer du beau ne suffit plus, LYRIS s’engage à produire du sens. Chaque pièce de cette collection est fabriquée en France, en petite série, en utilisant des stocks dormants, pour éviter la surproduction et donner une seconde vie à des matières existantes. Un vestiaire qui s’inscrit dans le temps, loin de l’éphémère et de l’éphéméride des tendances. Parce qu’être responsable, c’est aussi questionner ce que l’on porte, raconter une histoire qui va au-delà du simple vêtement. Et si s’habiller, c’était aussi choisir une vision ?